2007 Sept Contes à Barcelone

Reportage de Laura autour la présentation des traductions espagnoles et catalanes du livre "SEPT CONTES DU PAYS D'EN FACE"

 

Jeudi, le 18 Janvier 2007 – Attention, on s’y rapproche !


Bon! aujourd'hui c'est LE GRAND JOUR. Je veux dire que ce n'est qu’aujourd'hui ou JAMAIS ! Si je n'ose pas me rapprocher c’est parce que je suis plus idiote que ce que je pensais ; ce qui est  hautement probable.
Pendant toute la journée j'ai travaillé comme si de rien n’était.
Je ne me suis pas énervée. J’ai maintenu pendant toute la journée un haut degré de dignité.
Maintenant, il est cinq heures et je vais quitter le boulot. Je m'en vais directement du travail à l’ FNAC. J'y arriverai vers six heures et je profiterai pour chercher quelques DVDs que j'ai réservés. Après je vais m'asseoir tranquillement dans la petite salle - auditorium. Et voilà !  On va voir comment finit cette drôle histoire !


Hier je me suis occupée à préparer une stratégie  "d’approche au but" pour obtenir une dédicace sur le livre que j'enverrai à Tin en Hollande.

Ce n’est que parce que je ne veux pas n’importe quelle dédicace.

Je voudrais qu’il puisse bien identifier la personne à laquelle il dédie le livre. Je pense que, puisque Tin rassemble depuis quelques années toutes sortes de documents de presse écrite, de photographies, de disques et d’enregistrements sonores ou visuels, elle mérite que, la personne qui est l'objet de son attention dans des moments d'oisiveté, lui consacre deux minutes de son temps.

Moi personnellement, je n’ai jamais très bien compris le collectionnisme par plaisir. Peut être parce que je suis incapable de rester aussi fidèle, j’ai besoin d’avoir de nouvelles émotions plus souvent.
Mais je comprends qu'il y ait des gens qui vivent le collectionnisme comme un défi personnel. Ces gens aiment trouver ce qui est « introuvable »  et plus leurs trouvailles sont difficiles plus elles deviennent importantes.

Étant donné que je ne sais pas bien si, une fois au FNAC, je resterai muette, ou je partirai en quatrième vitesse ou le sol m'avalera, j'ai pensé à faire un marque-pages plastifié. Je vais mettre la photo que Tin utilise dans le Fòrum et dessous une phrase en français en sollicitant, poliment, une dédicace pour elle.

Je suppose qu'il n'y aura aucun inconvénient et alors, ensuite, avec une habile manoeuvre de distraction je vais passer mon exemplaire à signer et le tour est joué !


Je crois que cette fois j'oserai me rapprocher. Il ne manquerait plus que ça ! En fin de compte, nous serons tous là pour le même but et lui, il n’aura pas à chanter. Il devra seulement signer des livres et c’est tout !

Ce soir nous allons au Palau voir un concert des soeurs Labèque qui jouent du piano à quatre mains ou deux pianos en même temps. Ainsi je me mettrai dans l’ambiance pour le concert de vendredi.

Ah ! aujourd'hui au boulot, tous ceux qui ont entendu la radio ou ont lu la presse m'ont téléphoné, m'ont envoyé un e-mail ou sont venus me voir avec la coupure de journal correspondant. Je dois être très répétitive à ce sujet parce que tous ont pensé à moi.



Description illustrée des faits qui se sont produits l'après-midi du 18 janvier 2007 au FNAC de l'Illa  Diagonal de Barcelona et qui démontrent, avec toute sorte de preuves, qu’on ne connaît aucun auteur interprète, écrivain, critique-littéraire, manager de maison d’éditions  ou journaliste - soit national ou étranger – qui ait avalé, dégluti, mangé  ou dévoré aucune persévérante - pour le dire d'une manière douce – admiratrice, bien qu’elle soit ennuyeuse comme la pluie !



Laura arrive guillerette et fière vers les 6:15 pm au lieu des faits, approvisionnée de trois exemplaires du même livre - deux en castillan et un en catalan – de quelques marque-pages et aussi de quelques invitations qu'elle a ramassées sur son chemin, pour les faire parvenir à la collection privée d'une amie .

L'invitation informe que l'auteur du livre ne sera pas seul. Il sera  accompagné par quelques personnalités, de prestige, de la vie culturelle de notre pays

   


Monsieur Lluís Llach

- Oh! – je me demande – Le verrons-nous sans le bonnet et l’écharpe, aujourd’hui ?


Madame Marina Rossell

- Quelle chance! – je me dis – de voir un visage féminin et agréable


Monsieur Pere Sureda, manager de la maison d’éditions Belacqua

- Celui-ci - je pense - est le responsable de tout ce vacarme médiatique, parce que, bien entendu, s'il ne vend pas de livres il ne trouvera pas son compte.


  

Monsieur Joan de Sagarra

- Tiens ! J’aimerais bien entendre parler ce monsieur. Je lis chaque dimanche ses chroniques de « La Torna » dans La Vanguardia. De plus, très souvent je partage son avis.

 

À cette heure, quand il manque encore plus d'une heure pour que l'acte commence, il y a déjà deux personnes assises dans la salle.

- Qu'est-ce que vous dites ? Voulez-vous savoir qui sont ces personnes ? Bon, je ne les connais pas, mais je sais ce que vous pensez : OUI CE SONT DEUX FEMMES ! comme l'immense majorité des personnes. Qu'est-ce que vous voulez, si la plupart des hommes n'ont pas de sensibilité ?

 

L'estrade est vide et parterre il y a un long comptoir et quatre barres métalliques.

Laura est assise à la première file et elle a réservé à côté un siège pour son photographe qui lui a annoncé qu'il arrivera vers sept heures. Un peu plus tard une autre spectatrice arrivée et s’assied de l’autre côté.  Tout de suite les deux copines amorcent la conversation.

Bientôt quelques ouvriers arrivent et montent une table sur l'estrade, ils y mettent quelques nappes, les micros et plusieurs exemplaires des livres en exposition.

   

 

- Woua! Ceci promet, je ne suis qu’à trois ou quatre mètres du lieu du crime.  Oserai-je faire le bond ?

 

Le photographe arrive à sept heures et s'assied sur le siège réservé tout  annonçant qu’il a vu  le "maître" dehors qui  bavarde amicalement avec Lluis Llach et  d’autres inconnus. Ils ne sont pas, tout à fait protégés de la horde d’admirateurs, non ! Ils sont là devant la porte d'entrée !

Laura - qui est totalement décidée à l’aborder -  pense que, peut-être, ce serait mieux de l'approcher à ce moment. Elle a peur que la horde de journalistes et du public lui gâchent le maître pour le reste de la soirée.

 

Donc, elle se lève,  prend le livre, le marque-pages et le stylo à bille, et marche vers l'entrée avec le photographe comme garde corps. Là elle constate que, effectivement, ils bavardent amicalement et, comme Laura a été élevée dans tout le bon et meilleur de l'école franquiste, elle n'ose pas déranger et elle commence à faire des signes à un individu qui est à côté du groupe mais qui seulement regarde et ne dit rien.

Le monsieur se rapproche et Laura introduit le sujet tout en faisant usage de ce qu’on lui a appris au boulot par rapport à la communication verbale, gestuelle et visuelle.

 

- Attention ! Je veux seulement qu’il me signe un livre qui n'est pas pour moi ! S’il vous plaît, c’est très important ! Je ne vais lui prendre qu’un instant ! Je vous assure que je n’ai pas l’intention de me lancer sur lui !

 

Rien à faire ! L'homme a bien appris sa leçon :

 

- Bon, vous savez …. il est très fatigué,….aujourd'hui le jour a été très épuisant , …. nous l’avons accompagné à l'hôtel pour qu'il se repose. Et maintenant, comme vous pouvez voir, il a un moment et parle avec ses amis, qu’il ne rencontre pas souvent…….On ne peut pas l’ennuyer. Je sais … pour les admiratrices …tout est très important ..bla,bla et bla.

Mais, ne vous inquiétez pas, je vous promets que vous ne quitterez pas le FNAC sans une signature de l’auteur dans votre livre.

 

 

Voilà la preuve

 

 

Description du moment:

Ce monsieur qui s'entête à me dissuader avec toutes espèces de phrases et de grimaces est le grand coupable de la fatigue du "maître", c'est-à-dire, il est monsieur Sureda, manager de la maison d'édition Belacqua. C’est LUI qui l'a fait marcher d’un bout à l'autre de la ville en  s’arrêtant  chez  tous les médias possibles.

 

 Finalement, Laura revient à son siège, suivie de son assistant et pense :

 

 

- Arrête ton baratin! Quel baratin!. L’excuse de sa rencontre avec des amis qu’il ne voit pas depuis longtemps ne passe pas!. I Si il veut les voir il a plus d'une occasion. Par contre, moi, il n'aura pas beaucoup d'occasions de me voir parce que je n’accorde pas très souvent des interviews.  De plus, monsieur Llach reste muet et moi, j’aurais vite fini mes affaires avec l’artiste. Et, attention: à ne pas douter, je ne vais pas partir d’ici sans une signature

 

 

A 19:30 les protagonistes de la soirée font  leur entrée triomphale dans une salle pleine à craquer. Ils prennent leurs positions sur l’estrade et s’asseyent avec discipline. Tout de suite une foule de photographes de presse envahit le couloir qui sépare l'estrade de la première file de sièges et nous empêche de voir le tableau. Quand ils ont pris toutes les photos possibles, ils partent vers les couloirs latéraux de la salle et alors c’est le tour à mon photographe.

 

 

Description du moment:  Monsieur Llach  révise le livre  à toute vitesse et il n’a enlevé ni son bonnet  ni son écharpe, malgré que la température extérieure est de 14 ºC et intérieure de plus de 20 ºC.

 

- Lluís, dis moi : Les enlèves-tu pour dormir ? Qu’est que tu fais quand tu as besoin de les laver ? As-tu, peut-être, plus d’un de la même couleur ?

 

Le maître bavarde et bavarde avec Marina et ….mon photographe,  qu’est-ce qu’il a fait, mon Dieu?  La photo est terriblement floue, je devrai prendre des mesures énergiques quant à la continuité de son travail professionnel avec moi. Serait-il malade de Parkinson ? Même l’image du livre – théoriquement immobile sur la table – est floue !

 

Je vais l’amener chez le médecin !

 

 


 

 

 

La présentation commence en suivant l’ordre :

 

1. Monsieur Sureda - celui qui m'a fait la promesse - fait une introduction générale du sujet qui nous a réunis.

 

 

 

 

2. Lluís Llach nous annonce qu'il est là principalement pour payer des dettes de gratitude. Il est bien connu qu’on a des amis pour ce genre d’échanges !

Il nous dit que quand il est allé à Paris, spécialement en temps difficiles, il a toujours été bien reçu et s'est senti accompagné. Il n’y a pas assez d’argent au monde pour rendre certaines attentions. Alors, Lluís prend le livre - version catalane - et commence à lire le conte d'Hassan :

 

"Hassan était un troubadour comme on en rencontrait au Moyen Age, amoureux de sa viole, amoureux de son indépendance, amoureux de l'amour à travers toutes les femmes qui le charmaient et qu'il charmait au cours de ses voyages."

 

Ici il s’arrête, il nous regarde en face et nous avoue qu'il vient de découvrir qu'il s'agit d'une histoire autobiographique :         

 

- C’est lui !   s’exclame Lluís -   C’est tout à fait LUI ! N’est-ce pas ?

 

Et nous tous -  bon, plutôt nous toutes - sourions et disons :

 

- Mais, oui! Bien sûr !. C’est lui ce troubadour qui parcourt les villages avec sa guitare en bandoulière, qui éblouit les jeunes filles lesquelles tombent facilement amoureuses à ses pieds, pour ensuite s’en aller en faisant demi tour et retourner d’où il vient, toujours à la recherche de nouvelles émotions !

 

 

Mais Laura qui a eu toute sa vie le sens critique assez accentué se fait la réflexion suivante qu’elle adresse, principalement, au public féminin :

 

Oh les nanas ! On ne va tout de même pas croire tout ce que les hommes racontent sur leurs "conquêtes amoureuses "  on aurait l’air malin ! Mon conseil : croyez la moitié de la moitié de ce qu'ils racontent et peut-être qu’il en restera encore trop.

 

J’ai lu l’histoire d'Hassan en français autour du mois de septembre et, sincèrement, l'histoire m'a un peu déçue. Je vais vous expliquer tout de suite le pourquoi de ma déception :

 

En voyant que Hassan avait fait une fille et que celle-ci avait hérité quelques-unes des qualités poétiques du père j'ai pensé que la fillette se consacrerait, peut-être au métier du père. Mais NON !
Tout à coup l’histoire s'embrouille de plus en plus et, par art de magie, apparaît sur la scène un troubadour successeur qui est, naturellement, du GENRE MASCULIN !

 

Et maintenant monsieur l’écrivain, je vous pose une question :

 

 

- Pourriez vous me dire qu’est-ce qu’il y aurait de surprenant dans une belle « trobairitz » , chanteuse, voyageuse et séductrice d’hommes ingénus ?

 

 

 

 

Il existe des précédents et pas loin d’ici, voilà :

 

Beatritz, comtesse de Dia, est une trobairitz (poétesse) occitane de la fin du XIIe siècle.

 

Œuvres

 

Ab joi et ab joven m'apais

A chantar m'er de so qu'ieu non volria

Estât ai en greu cossirier

Fin ioi me don'alegranssa

Les trobairitz sont des poétesses ayant vécu dans le sud de la France aux XIIe et XIIIe siècles. Le terme trobairitz est utilisé pour désigner les artistes s’exprimant en occitan. On trouve pour la première fois le mot de trobairitz dans le roman de Flamenca du XIIIe siècle. Il vient du verbe d’oc trobar, qui signifie familièrement trouver et techniquement composer.

Les trobairitz ont composé et joué des vers pour les cours de la noblesse occitane. Leur présence dans l’histoire de la musique est exceptionnelle dans la mesure où elles sont les premières compositrices de musique profane occidentale connues, et également les premières ayant écrit de la musique sacrée. Les trobairitz faisaient partie de la société courtoise, par opposition à leurs homologues de rang inférieur, les joglaresses (jongleuses). Alors que les troubadours étaient d’origine variée[], les trobairitz étaient de naissance noble.

 

 3. C’est le tour à Marina de louer le "vieux maître".

 

- Marina, Marina ! Ce n’est pas Matusalem ! N’irais-tu peut-être pas un peu trop loin ? Je suis d’accord qu’il a grandi, c’est vrai, mais c’est un homme mûr qui fait plaisir à voir. N’est-ce pas vrai ?

 

4. Ensuite, Joan de Sagarra prend la parole et fait le discours le plus sage de tous. Bon, moi, je n’attendais pas moins.

 

Il avoue qu'il écoute des chansons de Moustaki tandis qu'il travaille. En ceci nous coïncidons.

 

Il nous dit qu'il était arrivé à la conclusion que ce n’était pas exactement la môme Piaf qui a fait une grande faveur au jeune gamin Georges, mais plutôt le contraire : C’était le gamin qui a offert à la môme un cadeau plus précieux qu'un bijou : la chanson Milord et Edith n’aurait jamais pu payer ce cadeau avec tout l’argent du monde.

 

Et voilà que vous monsieur de Sagarra et moi même avons plus de pensée en commun que ce que je croyais. Maintenant je vois cette histoire beaucoup plus clair qu'auparavant. Vous l’avez expliqué tellement : « clar i català! » (en bon français !)

 

Alors, Laura ne commente plus le discours du critique littéraire parce que ce dernier a publié dans La Vanguardia un article qui raconte sa rencontre avec l’auteur. Ça ne vaut pas la peine d’essayer : Personne ne peut expliquer mieux que lui même !

 

Finalement le protagoniste à qui on rend hommage prend la parole assisté de sa traductrice,  Katy.

 

Voilà le document graphique : 

Ici il parle en français

Ici Katy traduit

 

 

Il nous rappelle qu'il n'est pas écrivain, que ces contes lui sont arrivés comme ça, comme si de rien n’était.

 

Il a l’air d’être tout à fait à son aise et semble véritablement heureux au milieu de tout ce brouhaha. Il remercie le public d’être là et voilà.

 

 

         

                

 

 

 

Ça, c’est tout ?

 

Pas de mention de signatures de l’auteur ? Pas de chance ?

 

Les amis de Georges se lèvent de leur chaise avec l'intention de partir. Ils ont fini leur travail !

 

Mais Laura - qui voit sa mission en danger - met sa bonne forme physique en avant en se remerciant au fond d’elle-même pour tous les efforts et la sueur qu’elle verse chaque jour au gymnase, et se plante d'un saut sous le nez de notre écrivain-compositeur-interprète, pourvue de ses livres et du stylo à bille.

 

 

Et voilà :

 

1. Monsieur Sureda avec un doigt menaçant essaie d’expliquer que, malgré les apparances, je ne suis pas dangereuse.

2. Ici j’ai déjà ouvert le livre et il y a quelqu’un qui essaie d’y mettre sa cuillère, malgré qu’il n’a pas été invité à la conversation intime et superprivée.

 

3. Ça ne va pas si mal. Il a mis ses lunettes et fait son petit sourire. Ceci va de l’avant!

4. Le livre est déjà signé pour Tin et moi je suis encore vivante: But atteint avec succés!

 

 

Mon photographe et moi nous pressons pour sortir de la première file avant que tous ceux qui sont derrière nous se jettent dehors à coups de pied et on décide partir.

 

 

En sortant, je rencontre Paco Ibañez et suis prête à lui dire :

 

- ¡ Hola Paco ! ¿ Toi par ici ?

 

Mais je réfléchis et pense :

 

- Tais-toi Laura, il ne te connaît absolument pas! Tu mêles la réalité à la fiction.

 

Marina se promène par là et je profite pour lui demander de me signer aussi le livre. Je lui explique que c'est pour une amie hollandaise qui, bien qu’elle ne comprend pas une goutte de catalan ni castillan, elle connaît ses chansons. Principalement celles qui sont enregistrées avec Moustaki quoiqu’elle connaisse également d’autres disques que je lui ai envoyés. Je lui explique qu'avec Tin nous nous sommes connues virtuellement à travers le forum d'amis de Moustaki.

 

Je lui demande de faire le possible pour chanter Rodamón avec Moustaki au concert du Palau.

 

J’ai l’impression que je le lui ai expliqué si vite qu'elle ne sait pas du tout de quoi je parle et doit penser que je suis un peu demeurée.

 

- Oui, Oui, Marina, tu as raison ! Je suis folle comme une cafetière.

 

Une fois chez moi, après avoir à peine dîner à cause de la douleur d’estomac d’origine purement nerveuse, je me pince encore et me demande si je n'aurais pas rêvé toute cette histoire.


Récueil de la presse espagnole (traduction en français par Laura):
07-01-2007 El Mundo
19-01-2007 La contra - La Vanguardia
19-01-2007 El País

21-01-2007 La Vanguardia

Février 2007 Que leer