Les muses (paroles G. Moustaki, musique M. Schwingrouber)
1999

 

Elles passent dans notre vie
Elles s'endorment dans nos lits
Nos amantes nos égéries
Les Muses

Qu'elles soient là pour un soir
Un mois un an ou pour toujours
Elles s'offrent avec amour
Les Muses

Elles se laissent regarder
Elles se laissent dénuder
Et nous donnent bien des idées
Les Muses

Elles hantent tous nos couplets
Nos guitares Nos chevalets
Et font de nous ce qui les amuse

Par elles naissent des chansons
Des vagues à l'âme des passions
Des bonheurs et des grands frissons
Les Muses

Elles se laissent regarder
Elles se laissent dénuder
Et nous donnent bien des idées
Les Muses

Si par disgrâce elles s'enfuient
On peut sombrer dans l'insomnie
Le désert le vice et l'ennui
Qui usent

Mais à nous voir désespérés
Prises de remords et de regrets
Elles reviennent nous inspirer
Les Muses

Elles se laissent regarder
Elles se laissent dénuder
Elles nous donnent bien des idées
Les Muses

C'est à elles que je dédie
Ces mots cette mélodie
A mes amantes mes amies
Les Muses